France

Pour que les gens sachent que c'est censé être utilisé sur de courtes durées, il faut que les médecins et psychiatres respectent les durées de prescription et les informent, surtout. Et que ce ne soit pas la première chose testée sur l'anxiété, parce qu'il y a des anxiolytiques qui ne sont pas des benzo et sont mieux tolérés, mais parfois moins efficaces.

Quant à aller chez le psy, si c'est un psychiatre, il risque fort de prescrire des benzo aussi.

Ici le gars au trouble anxieux (entre autres). Ça doit faire dans les 15 ans qu'on m'en prescrit mais je m'auto-régule depuis très longtemps car les médocs, on s'y habitue trop vite et la surenchère médicamenteuse, c'est pas pour moi (fût un temps, j'étais un vrai zombie à cause de dose de cheval de différents médocs par un psy complètement allumé et qui ne captait rien à mes problèmes) Pareil pour le somnifère, je n'en prends qu'après avoir fait au moins 1-2 semaine de très mauvaise nuit (entre 2 et 4h max/nuit sachant que si j'arrive à 4h, c'est en fait deux sommeils de 2h espacé d'environ 4-5h). Les somnifères sont efficaces pendant 1 à 3 nuits (sauf que les matins, c'est pas la joie) puis l'effet diminue si je continue. donc j'arrête et retrouver le sommeil après ces prises est particulièrement compliqué à moins de passer par un substitut illégal (cannabis) pendant 2 jours (ancien fumeur régulier, j'ai arrêté il y a quelques années et je n'en prends qu'en cas de nécessité ou je devrais plutôt dire "quand j'en peux plus de mes troubles du sommeil".) En revanche, probablement entre autre car je suis un neuro atypique, je n'ai pas le même effet des drogues sur mon cerveau par rapport à un non atypique, exemple le plus flagrant peut être, c'est la ritaline, ça calme mon cerveau alors que ce sera un excitant pour un non atypique. Un autre exemple que je pourrais citer, ce sont les antidouleurs, très peu efficace chez moi à moins d'avoir des doses importantes. J'évoque cela car de mon point de vue, cela ne colle pas avec ton deuxième paragraphe, de plus quiz de ce qui fera la plus de dégât au cerveau entre un cerveau toujours ultra anxieux et avec peu voir très peu de sommeil et la prise régulière de médicaments type benzo... (tout cela est bien entendu, un avis très personnel non scientifique à ne pas prendre comme exemple à suivre)

Dans les bonnes solutions qui existent (cette fois, on peut trouver des documents scientifique dessus), c'est le passage par la méditation de pleine conscience, manque de chance pour moi, mes troubles de l'attention me rendent la vie dure pour une pratique seul régulière et efficace. Une autre solution (dans mon cas) c'est la TCC (thérapie cognitive et comportementale), c'est ce qui m'a fait le plus de bien, mais là encore manque de chance... Le psychiatre que j'avais trouvé est parti en retraite et seul des psychologues à proximité le pratique sauf que je ne peux pas me permettre financièrement cette dépense). Sauf erreur, la TCC fait partie d'un monde plus vaste qu'est la neuroplasticité qui j'espère se développera plus en France dans les années à venir.

Pour répondre au commentaire d'OP, les dommages sont sûrement plus pour les personnes souffrant d'anxiété dans une société constamment anxiogène que pour autrui. C'est pas autant un "fléau" que l'alcool qui est encouragé en consommation récréative partout de manière unsafe as fuck. Là on parle d'un anxiolitique qui aide des gens, et continuent à le prendre longtemps à cause de leur contexte de vie.

le gendarme du médicament a concocté plusieurs vidéos vantant des alternatives non médicamenteuses, comme l’activité physique ou le recours au psy,

Mais est-ce que les bienfaits du sport et de la visite chez le psy se sont sentir plus vite que la limite à 3 semaines ? D'ailleurs est-ce facile d'avoir un RDV chez un psychiatre dans un délais aussi cours ?

je pense pas que les patient·e·s prennent des benzo par plaisir.