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Le communiqué de presse du conseil constitutionnel
La décision
Tu peux résumer ce que tu m'as dit sur Matrix :)
Je vais faire mieux : je vais faire une vraie explication simple et suffisamment complète.
Je commence par rappeler que le conseil constitutionnel s'occupe de l'interprétation de ce qui a valeur constitutionnel dont : la charte de l'environnement, le déclaration des droits de l'homme et du citoyen, le préambule de la constitution et la constitution elle-même
Il est possible d'invoquer la violation du bloc de constitutionnalité et de demander au Conseil Constitutionnel de valider ou d'invalider une interprétation si la question n'a pas été encore posé au CC. Cela s'appelle une question prioritaire de constitutionnalité (QPC).
# Présentation de l'affaire
L'affaire porte sur une démission d’office d’un conseiller municipal ayant été condamné à une peine complémentaire d’inéligibilité assortie de l'exécution provisoire alors que la condamnation n'est pas définitive car les voies de recours n'ont pas été épuisées (il reste encore l'appel et la cassation).
Présentation des arguments des parties
Selon les parties, il y a plusieurs choses mis en avant qui justifie une question prioritaire de constitutionnalité (paragraphes 4 à 6 de la décision) :
l’inégalité devant la loi du fait de la différence de traitement locaux et des élus nationaux car la déchéance du mandat parlementaire n'intervient qu'après la condamnation définitive inéligibilité.
l'atteinte au droit à un recours juridictionnel effectif
la méconnaissance du principe de libre administration des collectivités territoriales
atteinte disproportionnée au droit d'éligibilité car aucune disposition ne garantie que le juge prend en comptes les conséquences de l’exécution provisoire
La réponse du conseil constitutionnel expliquée et raccourcie
Sur le grief tiré de la méconnaissance du droit d’éligibilité
Puis le conseil rappelle que la démission d'office n'intervient qu'après la décision du juge pénal qui peut prendre en compte les circonstances et décider ou non de prononcer l'inéligibilité, après un débat contradictoire, ce qui fait que le juge prend la décision avec toutes les informations. Le conseil rappelle qu'il a l'obligation d'apprécier le caractère proportionné de l'atteinte de l'inégibilité car dans le cas contraire il y aurait méconnaissance du droit d'éligibilté.
Sur le grief tiré de la méconnaissance du droit à un recours juridictionnel effectif :
Tout d'abord, le conseil constitutionnel ne s'occupe que du bloc de constitutionnalité mais il existe aussi convention de sauvegarde des droits de l'homme et des libertés fondamentales ce que je trouve important de mentionner. Dedans il y a des droits et des libertés importantes tels que le droit à un recours effectif. Et même si les juridictions nationales ne respectent pas ces droits, il est possible après épuisement des voies de recours de saisir la cour européenne des droits de l'homme. La partie du texte sur les droits et libertés est très simple à lire.
Revenons à notre affaire. Le conseil déduit de l'article 16 de la DDHC
qu'il existe un droit à un recours effectif devant une juridiction qui a valeur constitutionnel.
Ainsi selon le conseil, il n'y a pas d'atteinte au droit à un recours effectif.
## Sur le grief tiré de la méconnaissance du principe d’égalité devant la loi
Selon le conseil, le fait que les membres du parlement soient plus protégés de l’exécution provisoire de l'inéligibilité résulte du fait qu'ils contrôlent l'action du gouvernement et vote la loi. Il n'y a donc pas d'atteinte au droit à l'égalité devant la loi.
Conclusion du CC