Pour des gens qui ont écouté le podcast, cela vous a-t-il dérangés aussi ?
Camus
Au vu du résumé, cela ne fait-il pas partie de l'humour, pour rendre le personnage crédible, et que le public puisse s'identifier à lui?
J'ai vu passer, je partage, c'est peut-être nul, n'hésitez pas à le faire remarquer 😄
Les enfants de 12 ans ont donc toujours cru que la terre était plate ?
J'ai retrouvé un commentaire ailleurs que je vais reprendre.
"C'est pas accuser d'être des criminels. C'est dire que tout les hommes (moi compris) ; en plus d'être en comparaison à peine directemement touchés (en dehors de cas particuliers comme la prison) par la culture du viol ; ont toujours baignés dans cette même culture au travers nos interractions et conventions sociales, notre éducation, les médias qu'on consomme, l'idée que certains se font de la masculinité, et toutes les autres choses qui sont influencés par elle. Ceci fait que c'est très facile pour n'importe quel mec d'ignorer ou banaliser les comportements ou les discours qui propagent le problème, même si on le fait inconsciamment.
Et le changement dans la vision de la société sur le sujet est quand même super récent, donc même sans parler de criminalité, beaucoup d'entre nous ont eu des comportements qui aujourd'hui se font critiquer et qu'on considérait comme normaux et qui ont été complètement ignorés par tout les autres hommes de notre entourage. Donc oui, ça me surprendrais pas que des des mecs qui viennent râler ont peut-être un jour dragué comme des gros relous en touchant un peu trop parce que leur cousin qu'avait 3 ans de plus et une copine leur avait dit que c'était comme ça que ça marchait, et qui aujourd'hui ont un peu de mal à assumer.
Dire "All men" c'est pas dire que tout les hommes sont des criminels, c'est dire que tout les hommes, à cause de ce que la culture du viol nous a inculqué, font parti du problème, même si ce n'est qu'indirectement. Dire "not all men", c'est dire que le problème est individuel, que si on se concentrait sur les criminel alors tout serait réglé ; alors que le problème il est culturel et que aucun progrès ne sera fait sans que tout les mec fassent des efforts dans ce sens, et pas juste du dédouanement en se disant que, nous au moins, on a jamais violé personne."
J'ai aussi retrouvé cette image qui illustre un peu ce qu'on voit dans tout ce fil:
Je n’ai jamais exprimé un avis contraire au tient.
Tu n'as pas du lire le reste du fil.
Je ne vois pas pourquoi mon commentaire de fais tant réagir par ailleurs.
Je ne réagis pas tant, je réponds juste, comme j'ai répondu à tous les autres commentaires sur ce fil.
C’est quand même très biaisé de dire que ceux qui ne connaissent pas la différence légale entre viol et aggression sexuelle sont prêts à commettre le deuxième mais pas le premier.
C'est parce que tu regardes effectivement les statistiques agrégées pour hommes + femmes à la page 5. A la page 7, on avec 94% de femmes et 87% d'hommes, la moyenne est effectivement à 91% de personnes qui considèrent cela comme un viol.
Je ne vois pas pourquoi tu essaies de déduire le pourcentage d'hommes qui caractérisent cet acte comme agression sexuelle puisqu'on ne l'a pas, et que les chiffres nous sont par contre fournis en page 7 par genre.
Le décalage que tu vois entre les 13% de la page 7 et les 9% de la page 5 vient sans doute de la part des femmes (qui ne peut être au maximum que de 6% avec les 94%). Entre 6% et 13%, ça donne bien une moyenne à 9%.
Cette étude est intéressante pour montrer que justement, que ce soit au niveau des stéréotypes, de l’acceptation des comportements, les différences hommes-femmes ne sont pas énormes et que la culture du viol est très loin d’être portée uniquement par les hommes.
97,6% des viols sont réalisés par des hommes (https://www.insee.fr/fr/statistiques/5763615?sommaire=5763633)
Donc pour toi, même avec ce chiffre de répartition pour les réalisation des viols entre les hommes et les femmes, "la culture du viol est très loin d'être portée uniquement pas les hommes"?
A noter que mon but en prenant cette étude et ces chiffres c'était surtout de montrer que ces notions ne sont pas si mainstream que ça.
la recherche de stats et de publis
Je réitère, mais si tu as des références franchement n'hésite pas, parce qu'avec celles que je partage plus bas j'ai l'impression qu'on n'arrive pas vraiment aux mêmes conclusions
Déjà dans ta source il n'y a que 5% qui ne le condamnent pas du tout, comparé aux 22% qui estiment que "forcer sa conjointe ou sa partenaire à avoir un rapport sexuel alors qu’elle refuse et ne se laisse pas faire" n'en est pas un, ce n'est pas le même ordre de grandeur.
Mais au-delà de ça, la différence principale c'est qu'on ne vit pas dans une société où les musulmans dominent au détriment des non-musulmans. On ne remet pas en doute la parole des victimes d'attentats terroristes.
Je renvoie au rapport du Haut Conseil à l’Égalité entre les femmes et les hommes, mais vouloir comparer les deux situations, ça n'a juste rien à voir.
Plus les situations sexistes sont « ordinaires » ou concernent le monde du travail, plus l’écart se creuse : 88 % des femmes perçoivent un problème face à la situation d'un employeur qui embauche un homme plutôt qu’une femme à compétences égales contre seulement 64 % des hommes (un écart de 24 points observé). 78 % des femmes perçoivent un problème face à la situation d'un homme qui commente la tenue vestimentaire d'une femme contre 60 % des hommes (un écart de 18 points observé). 29 % pensent « que les hommes sont plus performants dans les carrières scientifiques » (11 % en moyenne) 28 % que « les hommes sont davantage faits pour être patrons » (10 % en moyenne) les femmes sont toujours autant nombreuses à déclarer avoir déjà personnellement vécu une situation sexiste : c’est le cas de quasiment 9 femmes sur 10 (86 %). 74 % des femmes déclarent n'avoir jamais envisagé d’études supérieures ou un métier dans le domaine technique ou scientifique, une proportion qui n’est que de 41 % pour les hommes (soit un écart de 33 points) Cette différenciation primaire va déterminer les possibles pour le développement et les choix respectifs des garçons et des filles, les activités qu’ils et elles investissent et les orientations, notamment professionnelles, qu’ils et elles prennent34. Surtout, elle va avoir des conséquences en termes d’inégalités professionnelles structurelles : en dépit d'une meilleure réussite des filles à l’école (en termes de durée moyenne des études, de niveau moyen des diplômes, de taux de réussite aux examens), elles sont toujours sous‑représentées dans les filières prestigieuses et porteuses d’emploi, en particulier les sciences dures, dont le numérique.
"Tous les hommes parce que même ceux qui seraient éventuellement innocents dans un monde où on les conditionne pour qu'ils le soient pas, ils arrivent quand même encore à attirer la lumière sur eux en venant le chanter sur les toits quand des sujets sont publiquement abordés comme étant problématique et ce par celles qui les subissent directement.
Quand tu viens ramener le sujet à toi en tant qu'individu alors que ce qui est abordé relève de catégories sociales et d'organisation de la société, tu invisibilises la parole de celles qui passent leur temps à essayer de t'expliquer qu'on les écoute pas.
Quand tu viens dire "Not All Men" quand bien même t'en faisais effectivement pas partie, et ben par cet acte précis tu participes à cette individualisation, et tu t'inclus de fait dans ce dont tu cherches justement à t'exclure"
Je remarque que c'est ton premier commentaire sur une communauté Jlai.lu depuis la création de ton compte il y a 7 mois. De tous les sujets qu'on a abordés, la politique, la technologie, l'environnement, l'actualité internationale en sept mois, de tous ceux-là, tu as choisi de venir t'exprimer sur ce sujet précis.
Il me semble que ces notions sont relativement mainstream? Et à moins d’être déconnecté totalement de la société, j’ai pas l’impression que “c’est cool de violer une nana droguée!” soit un message populaire.
près d'1 Français sur 5 ne considère pas le fait de forcer son conjoint à avoir un rapport sexuel comme un viol (page 6) 13% des hommes de qualifient pas "Avoir un rapport sexuel avec une personne en état d’ébriété, droguée ou endormie et qui est incapable d’exprimer son consentement" comme un viol (page 7)
“Si vous étiez absolument certain que Marie ne porte jamais plainte et que vous ne soyez jamais poursuivi, quelles seraient les chances d’avoir une relation sexuelle avec Marie alors qu’elle n’est pas d’accord ?”
En posant cette question, le chercheur évoque clairement les éléments constitutifs d’un viol, sans utiliser le mot. Résultat, 30% des 150 participants pourraient commettre un viol et ce pourcentage monte à 60 pour les individus qui adhèrent à la culture du viol et qui ont consommé de l’alcool. Des chiffres qui ont étonné le chercheur: “Ces questions sont connotées socialement, même si on leur garantit l’anonymat, on peut s’attendre au fait qu’ils ne répondent pas. Pourtant, 30% d’entre eux répondent oui. Cela pose de vraies questions sur le laxisme et la permissivité ambiante sur l’agression sexuelle, de son traitement judiciaire au harcèlement de rue ».
de la lecture, de s’éduquer,
Si tu as des ressources, n'hésite pas à les partager
Au passage, il y a aussi ce fil avec une vidéo de 10 minutes: https://slrpnk.net/post/13320026
“Moi, sur le terrain, ce qui m’avait sauté aux yeux, c’est que ces mecs qui étaient des gars que j’avais rencontré, qui avait été condamnés, qui étaient sortis de prison, qui étaient pris en charge par la justice, ils me ressemblaient”
Mathieu PALAIN, Journaliste, « Les Hommes manquent de courage »
Sympa!
Nique les clones (Nekfeu pour ceux qui ne connaissent pas)
Très bon article, merci pour le partage