Je comprends l'idée de pas stigmatiser la famille Dupont pour avoir fait 250km pour leurs vacances à Palavas par rapport à ceux qui traversent la planète.
Une recherche google de 20s semble indiquer que 80% des visiteurs de Venise sont des étrangers, donc pas vraiment des classes populaires.
Oh lala, comme c'est innatendu: il s'agit d'un sujet complexe avec beaucoup de paramètres, je brasmentombe. (Et non, j'ai pas de solutions)
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Merde jsuis encore passé à côté d'un post. Pas ouf Voyager comme appli..
Bizarre, on m'avait pourtant dit que les crossposts étaient bien gérés
J'ai pas lu l'article mais le titre ne me plait pas. Le surtourisme fait pression l'écosystème local et culturel.
Une ile de 100 habitants a pour ressource :
- 100 pommes pour 100 habitants
- 3L365100 d'eau
200 visiteurs viennent sur l'ile, ben déjà ya pas assez de pommes. Et l'eau manque. À un moment, dans 10-15 ans, on devra établir des quotas touristique pour ne pas manquer d'eau dans une région.
C'est la responsabilité de la mairie et de la région, pas des touristes.
Si on autorise la construction d'un hôtel 500 places et qu'on fait une campagne de pub virale pour promouvoir le bled alors que l'eau manque déjà pour les habitants, faut pas s'étonner.
Quand tous les hôtels / campings / parkings sont pleins, les touristes vont ailleurs, c'est déjà un quota naturel. Donc pourquoi pas juste ne pas en ouvrir de nouveaux, et si besoin réguler le nombre de chambres/places qu'ils ont le droit de louer en cas de conditions particulières (sècheresse pollution etc...)
Les 200 visiteurs vont dépenser de l'argent sur l'ile, et l'ile aura plus de moyen d'import, faire des raccourcis comme ca n'est pas une bonne idée.
C'est pas une bènne idée mais on peut développer pcq ça met en lumière ces echanges économiques
On peut imaginer un tourisme durable.
Paris est une des premières destinations touristiques. Avec des trains rapides de nuit, toute l'Europe peut visiter a bas carbone la France.
Le problème c'est que le carbone n'est pas pris en compte dans les dépenses si c'était le cas on aurait des alternatives bas carbone.
Ba la difficulté, l'enjeu du xxi siècle est l'eau.
Pas le carbonne ?
Pensées de douches tangentielles que j'aimerais bien organiser sous forme d'un texte un peu plus long et réfléchi un jour : voyager, c'est sur-côté. C'est très facile pour moi de dire ça, j'ai énormément pris l'avion et voyagé dans ma vie, et même passé plusieurs mois d'affilés sous des latitudes différentes. Il y a indéniablement des effets positifs aux voyages, rupture avec le quotidien qui permet de prendre du recul, ouverture d'esprit au contact de cultures différentes, et j'en passe… MAIS.
Le voyage de vacances comme récompense de l'année de boulot pose plusieurs problèmes majeurs je pense, et il est peut-être temps de remettre en cause ce totem :
- Problèmes écologiques évidents (OK on est pas obligé de partir loin, mais souvent c'est perçu comme un voyage moins réussi)
- Se sortir du quotidien, très bien, mais finalement est-ce qu'on devrait pas plutôt chercher à ce que le quotidien soit moins détestable, ie, est-ce que ce voyage annuel ne joue pas le rôle de soupape qui permet de supporter l'aliénation induite par des jobs absurdes, de l'individualisme, de l'absence de sens de notre vie de consommateur, (insérez ici plein de trucs sales liés au capitalisme et au productivisme)
- Les parcours touristiques classiques sont généralement des sortes de disneyland artificiels. Y a plusieurs parfums pour ces disneyland, y compris le parfum « oui mais moi je vais chez l'habitant je sors des sentiers battus je suis pas mainstream » (ce n'est pas impossible, mais il existe aussi des pièges pour ceux qui recherchent ça)
- Est-ce qu'on découvre tant que ça « la culture » d'une destination en y allant ? Volontairement provocateur, mais est-ce qu'on en apprend pas plus sur un pays en lisant sa page wikipedia qu'en y visitant je ne sais quelle jolie attraction touristique ?
Ces réflexions je me les fais à chaque fois que j'entends des discours « les gens de là bas sont tellement plus gentils/simples/généreux » qui je pense sont du pipi de chat. Moi aussi j'ai voyagé, et dans le monde entier j'ai trouvé des gens qui étaient parfois généreux, parfois égoïstes, avaient toujours besoin de manger boire faire pipi caca, et avaient besoin de la reconnaissance/l'amour de leurs semblables. 🤷 Mention spéciale à ce couple de jeunes Français croisés au Maroc et leur « mais quand même ici, les gens sont sympas, c'est pas les mêmes que chez nous » (au cas où ce n'est pas clair, ça voulait dire, « c'est pas comme les sales arabes qui vivent en France »).
Contredisez-moi, c'était le but de ce post.
Se sortir du quotidien, très bien, mais finalement est-ce qu’on devrait pas plutôt chercher à ce que le quotidien soit moins détestable, ie, est-ce que ce voyage annuel ne joue pas le rôle de soupape qui permet de supporter l’aliénation induite par des jobs absurdes, de l’individualisme, de l’absence de sens de notre vie de consommateur, (insérez ici plein de trucs sales liés au capitalisme et au productivisme)
Oui avec la puissance de 1000 soleils. Les gens ont tellement intégré que la vie quotidienne (le travail surtout) ça devait être un enfer que ça leur parait impossible à changer. Ça met une pression de ouf sur les quelques vacances qu'il faut "réussir" à tout prix parce que c'est la seule fenêtre de liberté qu'on nous laisse dans la vie.
Faut qu'on foute en l'air le capitalisme.
J'avais jamais vraiment poussé ma réflexion dessus, mais je m'y retrouve pas mal donc je ne pourrai pas contredire. J'ajouterai même que le premier mépris de classe (en ne lisant que la partie gratuit de l'article), c'est la violence symbolique de dire que c'est pas de leur faute, tu comprends, ils ne comprennent pas. Par ailleurs, ne pas du tout évoquer la question des locaux qui parfois se font juste entuber (les lieux de tournage de game of thrones par exemple avaient connus une inflation monstrueuse pour profiter des touristes au détriment des locaux qui ont vu leur qualité de vie baisser) bah je trouve que c'est du mépris non ?
J'aime beaucoup ce que tu dis, et j'ai le travers de faire ce "voyage annuel qui vaut les heures de boulot en récompense". Pour moi c'est surtout deux choses:
L'aspect collectionnite: je connais, j'ai mangé, j'ai vu, j'ai échangé. Et je veux y retourner ou pas. Y vivre aussi est une question.
Trouver ce que je trouve pas ici: en tant que plongeur, c'est trouver des choses que j'ai pas sur place. Donc loisir+dépaysement.
Je suis sans doute dans ma bulle, mais les gens désargentés que je connais ont tendance à passer leur vacances chez des amis qui peuvent les accueillir à moindre frais (avec trajet en covoit ou stop) plutôt que dans des destinations touristiques. Ce ne sont pas des gens de la ville cela dit.
Et au contraire j'ai l'impression que les destinations touristiques les plus côtées sont celles où on paye bonbon pour l'hôtel et les tickets d'entrée aux musées, monuments, etc.
Par exemple, en regardant les prix en ligne, la Sagrada Familia c'est 26€ l'entrée + 270€ la nuit d'hôtel[1], alors que Saint-Pierre de Beauvais c'est 0€ + 98€ la nuit[1] (+ le coût immatériel de passer ses vacances en Picardie). Le transport dépend d'où on habite mais les destinations lointaines sont logiquement plus chères.
Mais bon je comprends qu'il y a un prestige social à aller visiter des destinations mondialement connues, et personne ne veut s'en sentir privé pour raisons financières ou écologiques.
[1]: Dans les deux cas j'ai regardé sur Google maps l'hotel 3 étoiles le plus proche de l'église concernée
Je ne peux pas tout lire mais j’ai du mal à croire que les raisons du surtourisme soient uniquement financières et soit entièrement la faute d’une certaine classe.
Plein d’endroits souffrent de ce phénomène et sont tres cher d’accès: Japon par ex.
Ce début d’article donne une drôle d’impression que parce que quelqu’un a qualifié de horde les gens provoquant le surtourisme (et qui est de facto de droite je suppose, je ne le connais pas) c’est forcément un déni de classe.
Y’a a mon avis bien d’autres facteurs.
Le japon est chère a cause du billet d'avion mais une fois sur place le cout de vie est bien moins chère qu'en france.
Il y a bien des problème de surtourisme mais ils sont aussi content d'avoir des touristes qui font tourner leur économie.