D’une, la SNCF n’est pas un service public.
En tant qu'entreprise publique, la SNCF a pour mission de déployer une mobilité fluide et de porte à porte, partout et pour tous.
https://www.groupe-sncf.com/fr/groupe/strategie/mission-service-public
Et même au-delà de ça, le transport ferroviaire ne devrait-il pas être un service public? Je sais que c'est au niveau européen que la décision a été prise de libéraliser, mais ça reste une aberration si on considère que c'est un service qui devrait être accessible au plus grand nombre.
De deux, la SNCF a lancé Ouigo, qui a baissé le prix du TGV à un niveau historique. Et en a remis une couche tout récemment avec Ouigo classique : Paris->Rennes pour 10 €. Donc contrairement à ce que tu indiques, la SNCF permet déjà aux gens de se déplacer à prix raisonnable, juste pas sur toutes les destinations. Ne fantasmons pas le passé ainsi, il est souvent bien moins idéal qu’on le croit ;) Donc si une société permet aux gens de se déplacer à prix inférieur au TGV (Inoui), c’est la SNCF…
La SNCF utilise le yield management pour optimiser les coûts, ce qui peut faire varier les prix des billets d'un facteur dix, de manière opaque
Les consommateurs n’apprécient pas toujours ces algorithmes. Et pour cause, toute la subtilité consiste à faire payer au client le montant maximum auquel il est prêt à consentir. Dans une étude, l’association 60 millions de consommateurs a constaté que le prix de certains trajets pouvait être multiplié par dix entre le tarif le plus bas et le plus haut. « Il faut que le système tarifaire soit transparent et encadré, que l’on sache quels sont les paramètres des logiciels. Cela, nous ne le connaissons jamais »
https://www.usinenouvelle.com/editorial/la-sncf-remet-a-plat-son-logiciel-tarifaire.N1040059
les français. Qui c’est qui s’est goinfré de bagnole individuelle, atteignant en 2024 un prix moyen neuf de 35 000 pièce ?
Parce que le lobby de la voiture (https://www.largus.fr/pros/actualite-automobile/en-2021-le-lobby-automobile-a-depense-plus-de-4-millions-d-euros-en-france-30023882.html) et celui des promoteurs qui vendaient le "rêve pavillonnaire"
comment la France a renoncé à la politique des grands ensembles pour privilégier celle des maisons individuelles et de l’accession à la propriété.
"Moi, sur le terrain, ce qui m'avait sauté aux yeux, c'est que ces mecs qui étaient des gars que j'avais rencontré, qui avait été condamnés, qui étaient sortis de prison, qui étaient pris en charge par la justice, ils me ressemblaient"
Mathieu PALAIN, Journaliste, « Les Hommes manquent de courage »